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Australia Climbing Trip

Australia Climbing Trip

Escalade aux antipodes

27 janvier 2011, 

Afin de faire un break après mes études secondaires, je me suis envolé début octobre, pour l'Australie, avec l'intention d'y voyager pendant un an. J'avais eu vent des falaises mythiques qu'il y a là-bas, ce qui m'a donné envie de commencer par un petit climbing trip de 1 mois ou 2. J'ai donc atterri à Sydney, où je logeais dans un « backpacker » (auberge de voyageur). Je me suis laissé une semaine pour un peu retomber sur mes pattes, découvrir la ville et me renseigner au sujet de la grimpe. J'ai été grimpé quelques fois dans une salle où j'ai rencontré Mick, un des grimpeurs qui s'occupe de la salle. Il m'a proposé qu'on aille grimper dans les Blue Mountains le week-end suivant. Ils sont vraiment super sympas ces Australiens, quelle joie, enfin j'allais palper le rocher australien !!!

Les Blue Mountains

Les B-Mountains sont à une distance de Sydney plus ou moins similaire à celle de Bruxelles - Freyr. Nous y avons donc été avec la voiture de Mick. Lui ne venait que pour un jour, mais pour moi c'était trop court, j'ai donc pris de quoi camper sur place pendant une ou deux semaines. On a laissé la voiture à Blackheath, une des trois villes qui bordent les B-Mountains. Blackheath c'est un peu ce qu'est le « Cham » à Freyr, sauf que c'est une petite ville. Le matin, ça grouille de grimpeurs qui viennent prendre leur café avant de commencer leur journée. J'étais vraiment excité la première fois que j'ai aperçu les falaises et la forêt infinie d'eucalyptus qui s'étend à leur pied ! La marche d'approche est vraiment facile et assez rapide. Nous avons commencé au secteur Shipley Upper et j'ai eu l'honneur de faire la première voie de la journée : « Hold on to your hats », un 18 (6a en cotation française). Le rocher est vraiment excellent, avec le petit vent qu'il y avait ça collait à mort ! Nous avons grimpé une dizaine de voies dans la journée. Vers 17h nous avons arrêté de grimper et commencé à chercher une bonne place où je pourrais camper. Il faisait quasi noir, quand nous avons trouvé, dans la forêt, un endroit assez dégagé, où je pourrais mettre mon hamac.
Mick m'a alors demandé si j'avais encore besoin de quelque chose, je lui ai dit que non, alors je l'ai remercié et il est parti. Là, je me suis quand même demandé ce que je pouvais bien faire au milieu de cette forêt, seul, si loin de chez moi. Enfin, j'ai attrapé ma frontale, installé mon hamac avec une bâche au dessus en cas de pluie et « cuisiné » des nouilles chinoises. Puis me suis glissé dans mon sac de couchage bercé par les bruits de la forêt, entre un cassican flûteur et un kookaburra qui rigole.

Je n'ai pas très bien dormi car il faisait plutôt froid et j'avais un sac de couchage confort +5. Les nuits suivantes j'ai dormi habillé. Au matin, j'ai marché jusqu'à Blackheath pour aller acheter de quoi petit déjeuner. En chemin, une fille en vélo m'aborde et me demande si je sais déjà avec qui grimper, je lui réponds que non. Elle me dit alors à quel secteur elle sera si je ne trouve pas de compagnon. Incroyable ! Ils sont vraiment trop sympas ces Australiens. L'après-midi j'ai grimpé avec des grimpeurs que j'ai rencontré au secteur Wave wall. J'ai emmené de Belgique ma corde et pas mal de matos, pour ne pas toujours grimper sur la corde des autres, mais souvent ils me proposaient de grimper sur leur corde pour ne pas déballer la mienne. Là, j'ai rencontré un grimpeur nommé Logan. J'ai travaillé avec lui « Tsunami », un 29 (8a) bien majeur, que j'ai fini par enchaîner ! Nous avons échangé notre n° de téléphone au cas où nous voulions grimper ensemble les prochains jours.

Le lendemain matin, le désagréable bruit de la pluie sur ma bâche a accueilli mon réveil. Pas de grimpe aujourd'hui. J'ai été jusqu'à Blackheath me promener et acheter un livre en prévision de futurs jours de repos. Les jours suivants, j'ai pas mal grimpé avec Logan, dans des endroits trop loin pour y accéder à pied. Puis Logan m'a dit que fin de semaine il rentrait à Perth (la ville tout à l'Ouest de l'Australie) en voiture et qu'il passait par les Arapiles & les Grampians, deux autres hauts lieux de l'escalade en Australie. « If you want to come », m'a t-il dit ensuite.
Quel dilemme ! Les Arapiles se trouvaient quand même à 12h de route au Sud-Ouest des B-Mountains . En plus j'avais laissé pas mal d'affaires superflues à Sydney (ordinateur, chargeur, .) ce qui m'obligeait à revenir après. Mais tout le monde me disait que la grimpe c'était la folie là-bas ! N'arrivant pas à me décider, Logan me dit la veille de son départ que si je changeais d'avis pendant la nuit, je n'avais qu'à lui envoyer un SMS pour lui dire, et qu'il passerait me prendre à 06h00. J'étais donc dans mon hamac près à m'endormir, quand je lui ai envoyé : « I come !! Yes ! See you at the parking at six ! » .

Nous voilà donc partis pour une bonne journée de voiture, sur des routes très rectilignes. Je n'ai malheureusement pas mon permis, Logan était donc seul au volant. La route était plutôt jolie. Parfois nous traversions des villes en plein milieu de nulle part ! Nous avons parcouru un peu plus de 1000 km. Arrivé vers 19h30, j'installe mon Hamac dans le camping des Arapiles et Logan dort dans sa voiture.

Les Arapiles

Au matin je découvre enfin à quoi ressemblent les fameuses falaises des Arapiles, bastion de l'escalade en trad. A première vue le rocher est moins beau que dans les B-Muntains, mais il me tardait d'aller le tâter. Logan (qui restait grimper quelques jours car il avait un projet) m'a emmené m'échauffer dans un des grands classiques : « Have a good flight », 25. Une des rares voies avec des plaquettes (ce que j'ignorais alors). Ensuite nous nous sommes dirigés vers son projet : « Punks in the gym », le premier 32 du monde (8b+, que Wolfgang Gullich fut, jadis, le premier à enchaîner). Logan m'envoya dans un autre grand classique majeur : « India », 28 (7c+).
C'était une voie qui se grimpait en trad, et je n'avais pas encore énormément d'expérience dans cette discipline . Soit, je me lance. Il y avait des nuts que quelqu'un avait pré-placés jusqu'au crux. C'était un peu bizarre de clipper des nuts déjà en place, j'essayais de m'assurer du mieux que je pouvais qu'ils étaient bien mis. Après beaucoup d'efforts et plusieurs chutes j'arrive au crux. Hem . comment dire, je pendais sur un très petit nut, fixe celui-là, et vieux comme le monde ! Je ne sais pas depuis combien de temps il était là, mais le câble était rongé, et le morceau de métal coincé dans le rocher semblait avoir également bien vécu ! Bref, très rassurant. Ce qui est bien, c'est que c'est le nut qui protège la chute du crux, du coup quand tu essaies le crux, tu regardes ce pauvre nut et pas ce que tu fais !! Après quelques « fausses » tentatives de faire le crux je descends. Je n'en revenais pas, cette voie était bien bien dure, en trad et impossible d'essayer le crux serein . du moins pour le moment !

J'aperçois enfin mes premiers kangourous ! Ils ne sont pas très furtifs, mais à moins de 10 mètres, ils s'enfuient en sautillant. Il y a aussi d'étranges gros lézards (Stumpy-tail lizard) avec une queue en forme de tête, sans doute pour tromper ses prédateurs et aussi de superbes lézards pleins de piques (lézard à barbe) qui aiment se dorer au soleil.

Le lendemain, un grimpeur m'a prêts un jeu de nut et 3 friends car je ne possédais pas de quoi grimper en trad. Le problème c'est que je n'ai pas trouvé de compagnon de grimpe, Ils étaient tous par binôme, dans des voies en plusieurs longueurs. Je suis donc retourné voir Logan, près de « Punks », pour retenter ma chance dans « India ». Après quelques essais, je fais le crux et atteins le relais. Je peux peut-être le faire, mais ma peau souffre, demain « rest day ». Je profite de ce jour pour aller faire des courses en voiture avec Logan à Horsham (30 min en voiture). Le lendemain matin, j'ai rencontré un allemand (Simon), avec qui j'ai fait des voies en plusieurs longueurs, toujours en trad. C'est vraiment une excellente falaise école pour le trad. Fin d'après-midi, je retrouve Logan afin de mettre un run dans mon projet. A ma grande surprise je l'enchaîne ! Quelle joie ! Hélas Logan doit partir et n'aura pas fait « Punks », mais il était vraiment très proche de le faire.

Après quatre jours passés au camping, je connaissais presque tous les grimpeurs, et plus aucun problème pour trouver un partenaire. Tous les soirs nous nous réunissions autour d'un feu afin de parler de nos journées,... Mon menu se résumait souvent à : porridge avec des fruits le matin, rien ou un peu de pain avec du thon à midi et des spaghettis en conserve avec des baked beans le soir. J'ai découvert une nouvelle recette pas mal du tout : mettre des peanuts dans les pâtes, ça croque et ça bourre bien :)
Après une bonne semaine passée dans les Arapiles, je suis allé dans les Grampians qui est à environ 1h de voiture, avec un ami allemand (Thom). Nous voulions aller grimper au fameux Taipan Wall !

Les Grampians

La première fois que j'ai vu Taipan Wall, je le croyais pas tellement ce mur est beau et impressionnant !!! C'était un spectacle incroyable ! Un immense mur orange, léger dévers comme si il avait été tranché net par le glaive d'un dieu ! Je pense que pour des marcheurs c'est déjà quelque chose d'incroyable, mais alors pour des grimpeurs .. !!! Au pied de la falaise, c'est encore plus impressionnant, on se rend vraiment compte de la grandeur de la face !

On s'est échauffé dans « Mr Joshua », 25 (7b). Une voie superbe, assez longue, qui éclate bien. Le rocher est vraiment incroyable, c'est fou de grimper au milieu de cette magnifique face ! Ensuite chacun a grimpé en fonction de son niveau, pour ma part je me suis dégotté un petit 29 (« Tyranny »), assez court mais bien bloc.

Ce qui fait surtout la grandeur des Grampians c'est avant tout le cadre et les rochers, mais aussi que l'on peut aussi bien grimper en trad que faire de l'escalade sportive et il y a plein de blocs majeurs (un topo de bloc est d'ailleurs disponible) !!!
Le soir, nous dormions dans des campings, où il y a aussi bien des grimpeurs que des campeurs, car les Grampians c'est avant tout un parc naturel. Le lendemain nous sommes retournés au Taipan Wall. Thom me conseillait fortement d'aller essayer « Serpentine » une des plus belles lignes d'Australie ! Le truc c'est qu'elle commence en 2e longueur et que c'est 29 (8a) . donc pas facile pour travailler. Mais je décide quand même d'aller au moins voir. Nous accédons au relais de la première longueur grâce à une corde fixe. Accroché au dessus du relais avec du strap, il y a un poster de femelle en sous-vêtement, sans doute pour tenir compagnie à l'assureur ...! Je me lance donc, j'ai pris quelques friends avec moi parce qu'à certains endroits il n'y a pas de plaquettes. Je suis arrêté assez vite au premier petit crux. (dommage pour le « à vue » ). J'arrive en haut après un bon 20 - 30 min de grimpe, c'est sans doute la longueur la plus longue que j'ai jamais faite ! Et certainement une des plus belles ! L'escalade est superbe mais surtout le fait de se trouver au milieu de cet immense mur perdu est une sensation dingue ! Il n'y a pas de relais en haut : tu te rétablis au sommet, tu peux te promener et admirer la vue incroyable, ensuite tu prends le plomb sur la dernière dégaine qui est fixe. J'ai mis un run d'enchaînement quelques minutes après ma descente mais j'ai échoué au premier crux. Thom me propose de me reposer pendant que lui essaye les mouv de la voie, car il ne se sentait pas le niveau de l'enchaîner. Après un bon repos, je retente ma chance . et l'enchaîne complètement éclaté ! J'arrive au sommet juste quand le soleil commençait à se coucher, la lumière était sublime ! C'était vraiment un moment savoureux ! Avec la lumière du coucher de soleil, le mur est devenu rouge, c'était somptueux !

J'ai assez mal dormi la nuit qui a suivi : j'avais trop chaud dans mon hamac et pour le première fois les moustiques sont venus me rendre visite. Je n'ai pas dormi de la nuit et au matin le vent s'est levé et une bonne grosse drache avec ! Résultat : sac de couchage, matelas, hamac, .. Trempés ! Heureusement il y avait non loin un abri pique-nique où j'ai pu me réfugier au sec et faire sécher mes affaires. Nous avons donc décidé d'aller faire du bloc dans un secteur à l'abri de la pluie, avec un ami Japonais (Yassu) et un autre allemand (Thomas) rencontrés sur place. C'était cool de faire un peu de bloc pour attraper un peu de punch. De plus il y a vraiment des blocs magnifiques là-bas !

Les deux jours suivants furent tout aussi incroyables : le premier nous avons été grimper au secteur Muline, où j'ai grimpé une voie démentielle du nom de « the eye of the tiger » (29) ! Une voie sur un rocher dément, qui forme un immense oil ! C'est sans doute aussi une des voies les plus majeures que j'ai faite. Et le deuxième jour, nous nous sommes perdus et trompés de secteur pour tomber nez à nez avec Malcolm Matheson (dit HB (Horsham Brute)), la légende du coin : c'est lui qui a ouvert une grand partie des voies (dont « Serpentine ») des environs et il est très fort !
Nous le rencontrons alors qu'il était en train d'équiper une nouvelle voie pour un futur secteur du nom de « lost world » (il faut dire que nous étions vraiment au milieu de nulle part !). Il nous montre les voies qu'il a déjà ouvertes dans ce secteur et nous propose de les essayer vu que nous sommes là. On commence par une voie en trad très jolie dont j'ai oublié le nom, toujours sur un rocher de première qualité. Ensuite Malcolm m'envoie dans une voie sportive en 2 longueurs (L1 : 7B+ / L2 : 7C). J'hésitais à me reposer pour les jours suivants . mais je me suis quand même lancé dans la première longueur, assez dur, j'échoue au crux ! Arrivé au relais je regarde de quoi a l'air la deuxième longueur : INCREDIBLE ! Un toit d'une dizaine de mètres, rouge orange, où l'on grimpe à l'envers le long d'une arrête. Je suis descendu. J'ai assuré Thom dans une autre voie. Ensuite je me suis retapé la première longueur (que j'enchaîne ce coup-ci), j'ai pris quelques minutes de repos au relais puis me suis lancé dans cette courte mais incroyable voie. Je n'ai presque grimpé que avec mes talons avec lesquels je crochetais de toutes mes forces chaque côté de l'arête car les prises de mains étaient mauvaises. En fait c'était un bloc . à 30 m de haut. Finalement je me rétablis et m'assois sur ma victoire ! Malcolm me crie alors : « First onsight ». Encore une journée magnifique !!!

Un dernier jour dramatique aux Arapiles

Nous sommes revenus dans les Arapiles pour 3 jours car après cela, Thom rentrait sur Sydney et je profitais du lift. Nous avons encore bien grimpé ici et là dans cette atmosphère calme et paisible. On était chez nous là-bas. On a retrouvé les grimpeurs qui sont restés quand nous sommes partis dans les Grampians. Le week-end le camping était quasi plein de grimpeurs de Melbourne et Adélaïde, mais la semaine il n'y avait que les grimpeurs qui étaient là pour plus longtemps. Enfin, arriva mon dernier jour de grimpe. Ed un ami écossais, me proposa de venir faire une voie en trad. facile, en 2 longueurs. J'avais proposé ironiquement : « bon on fait quoi pour notre dernier jour, on fait un jour de repos ? » . il eut mieux valu que je me repose ce jour-là !

Nous arrivons au pied de la voie et l'on décide que je « lead » la première longueur et Ed la deuxième. Je me rajoute donc quelques kilos en plus avec des friends et des nuts et m'engage dans la voie. Tout va pour le mieux, j'ai déjà placé 3 protections. Après un passage un peu « tricky » qui ne m'a pas permis de protéger pendant quelques mètres, je me retrouve sur une petite plateforme où je peux me tenir debout sans les mains. Je place donc un premier nut, tire 2-3 fois dessus pour vérifier qu'il est safe, je clip ma corde dedans, ensuite je cherche un autre endroit pour une éventuelle seconde protection .. et puis là, c'est le trou NOIR !!!

Mes souvenirs suivants (ou presque) commencent dans une chambre noire d'hôpital. J'ai une minerve autour du coup qui m'empêche de dormir et je supplie les médecins pour qu'ils l'enlèvent. Mais je me suis vite calmé quand ils m'ont fait comprendre que j'avais un risque de paralysie. Bien que je ne me souvienne pas de ma chute, je savais exactement ce qui s'était passé, et Ed me l'a confirmé quand il est venu me voir à l'hôpital quelques jours plus tard.

Un rocher d'environ 300 kg s'est décroché juste à côté de moi, il se trouve que c'est dans ce rocher que j'avais placé mon dernier nut. J'ai donc été entraîné dans une chute d'une quinzaine de mètres jusqu'au sol. J'ai eu une commotion et une fracture du crâne ! Mais pas de membres cassés par chance. Je m'en sors donc miraculeusement presque indemne.

Bon à savoir

Voilà comment se termine mon climbing trip en Australie. J'en retiendrais principalement :

  • La gentillesse et générosité des grimpeurs australiens.
  • Les lignes absolument incroyables que l'on peut trouver là-bas.
  • Les dragons à barbes.
  • « Serpentine ».
  • Tous les grimpeurs que j'ai rencontrés en route.
  • Et encore tellement de choses !

Quand même un petit mot concernant mon accident. Si je ne me trompe pas, les chutes dues au décrochage de rochers ont été assez lourdes pour les grimpeurs belges en 2010, trop lourdes même ! D'abord Chloé, ensuite Nico au Groenland qui s'en sort « miraculé » et puis moi. (Peut-être y en a t-il eu d'autres que j'ignore .).

Alors je n'ai pas du tout envie de faire la morale, nous sommes - je pense - tous conscients que nous pratiquons un « sport à risque », je vais simplement vous dire ce que personnellement je tire comme conclusion de cette fâcheuse expérience :

  • Tout d'abord je ne portais pas de casque lors de ma chute pour la bonne et simple raison que je n'en avais pas avec moi. Bien que je ne le mettais pas souvent, je pense que dorénavant je l'aurais beaucoup plus avec et qu'il est clair que je ne ferais plus de trad. ou de grandes voies sans en porter un.
  • Ensuite, pour les grimpeurs en trad, de vraiment s'assurer, bien sûr, que la protection est bien mise, mais surtout, que l'endroit où vous la placez est safe. Car quand j'ai placé mon nut, j'étais certain après avoir tiré fortement dessus que tout était nikel !
  • Je pense que après toutes ces années, j'étais un peu rentré dans une « routine de la grimpe », où l'on fait tout rapidement et sans vraiment vérifier . et que l'on croit que rien ne nous arrivera et que les accidents ça n'arrive qu'aux autres. Quand j'étais dans ma chambre d'hôpital, j'ai vraiment eu le temps de me dire : « Et ouais mon gars, aujourd'hui c'est toi qui es tombé ». Bien que ma chute soit principalement due à de la malchance, j'aurais peut-être pu l'éviter en faisant tous les tests possibles afin d'évaluer si ce rocher était bien solide. Enfin il ne faut pas devenir parano non plus !

Sur ce, bonne grimpe à tous et soyez prudents!

Merlin


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28-01-11
leuk artikel geeft echt wel zin om te vertrekken ...mét helm dan


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