Un exemple de gestion de la biodiversité à la Jonction

Les travaux effectués en avril au sommet du secteur de la Jonction à Beez suivent la droite ligne des objectifs fixés par les directives Natura 2000: assurer la biodiversité des zones non-grimpées, ceci afin de ne pas restreindre l'accès aux zones grimpées. C'est ce qui se pratique notamment depuis une dizaine d'années au sommet du secteur des Cinq ânes à Freyr.

Le sommet de la Jonction était envahi de troènes (Ligustrum vulgare) et autres ligneux. Le réseau de leurs racines était si dense qu’il aurait empêché toute recolonisation par les espèces particulières des rochers et pelouses calcaires.
Ces espèces demandent moins de substrat et sont étouffées par d’autres quand le substrat devient plus épais. L’évolution naturelle dans nos régions est la prédominance de la forêt ; pour les rochers de faible hauteur, le recouvrement total par le lierre. Ce n’est pas non plus de la biodiversité. Si on veut promouvoir la biodiversité et c’est l’objectif de NATURA 2000, il faut souvent intervenir pour bloquer cette évolution.
D’ici deux ans, le sommet de la Jonction sera à nouveau couvert par la flore caractéristique des rochers et pelouses calcaires, un peu de patience et surtout laissons maintenant cette zone tranquille, sans la piétiner.

Si vous traversez le plateau, restez sur le cheminement indiqué par les points jaunes.

Cette action est faite en collaboration avec le Département Nature et Forêt, en dehors de ces actions particulières, il est naturellement toujours strictement interdit d’arracher des plantes ou enlever de la terre.

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