Avant d'imprimer, pensez à l'environnement!3-2-2013
Un an quasi jour pour jour après son dernier passage à Siurana, Nicolas Favresse est parvenu à enchaîner le projet qu'il avait ouvert alors au secteur Campi qui pugui. Vacunamatata rajoute 10 mètres ulta techniques au 8c+ de Chikane. Pendant que cette dernière file à droite, la nouvelle voie continue tout droit dans ce que Nicolas qualifie de no holds land. Une succession de mouvements délicats le mène à un crux sur petites prises qu'il n'a passé qu'une seule fois, le jour de l'enchaînement.
Comme à son habitude, le Belge ne propose aucune cotation. "Je laisse les répétiteurs décider du niveau. Je crois que c'est peut-être plus dur que Chikane... De là à dire que c'est du 9. La voie est majeure et c'était un cool challenge pour moi".
Vacunamatata illustre le tempérament de Nicolas Favresse. Il a cherché une sortie naturelle là où personne d'autre n'en trouve. Cette situation l'amène aujourd'hui à s'interroger sur le comportement de certains qui ouvrent des voies à coups de burins. Nicolas est persuadé que l'éthique qui a guidé les ouvreurs à respecter une ouverture naturelle garantit au secteur son côté unique au Monde. Les termes employés sont durs: "Malheureusement quelques personnes ont commencé à ouvrir des voies en taillant les prises et en utilisant une quantité volumineuse de sika. Aujourd'hui le sika est même utilisé pour masquer ce taillage des prises. Cela ruine complètement le potentiel de Siurana."
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