7-11-2007

Coupe du Monde de Valence

La France à la traîne

Dans la vallée du Rhône, la ville de Valence est essentiellement connue pour ses bouchons autoroutiers à l?heure des départs et des retours de vacances. Dans le milieu de l?escalade, c?est la seule manche du circuit officiel de compétitions qui parvient à réunir plus 2.500 spectateurs payants. A un an des Championnats d?Europe qui se dérouleront à Paris Bercy, on peut parler d?une véritable exception française.

L?exception française veut également que sur les 68 grimpeurs engagés le week-end dernier, la nation organisatrice en aligne 26, soit 40 % du total? C?est à se demander si en cette Toussaint 2007 la France ne désespérait pas de placer un grimpeur sur un podium de Coupe du Monde de difficulté. Là où elle avait échoué lors des six étapes précédentes.

Malgré tous les efforts de l?organisation et ceux - bien involontaires - des ouvreurs (13 grimpeurs accédèrent à la finale hommes au lieu de 8), rien n?y fit. Les 7 représentants français au dernier stade de la compétition eurent beau donner tout ce dont ils étaient capables, la démonstration tourna rapidement à l?avantage des invités internationaux. Elle est bien loin l?époque où Alexandre Chabot et Sandrine Levet trustaient régulièrement les premières places.

Chez les dames, la victoire se joua de nouveau entre l?Autrichienne Angela Eiter et la Slovène Maja Vidmar, à l?avantage de cette dernière. Dans une voie alternant pas de bloc engagés et sessions de repos, notre Muriel Sarkany nationale réussit à s?élever suffisamment haut pour décrocher la quatrième place et consolider de ce fait sa présence sur le podium finale de la Coupe du Monde de difficulté. Son verdict sur la qualité de l?ouverture n?en fut néanmoins pas plus conciliant.

Du côté masculin, pas de surprises là non plus. Le public put assister à un combat des chefs entre les Espagnols Patxi Usobiaga et Ramon Julian tournant cette fois-ci à l?avantage du premier. En l?absence du Tchèque Tomas Mrazek, la victoire se jouera entre ces deux-là. Rendez-vous à Kranj dans deux semaines.

Hubert